Statement by the UEL group
Thursday May 16, 24 convictions were handed down by the Turkish courts, sanctioning the political leaders of the HDP (pro-Kurdish party). The sentences ranging from 9 to 42 years of imprisonment constitute unjustified judicial harassment which has only one goal: to silence opposition to Turkish President Erdogan.
This process is the result of a strategy of incrimination set up from scratch following the HDP’s legitimate call for solidarity towards the Kurds and Syrians of Kobané, besieged by Daesh between 2014 and 2015.
We call on all democracies to condemn this unfair treatment in the strongest possible terms.
The European Court of Human Rights has also denounced this type of method on multiple occasions, condemning Turkey and ordering it to release those convicted as quickly as possible.
In this particularly worrying context, we reaffirm our call for the immediate release of Selahattin Demirtas, Figen Yüksekdag and all of their unjustly convicted comrades, as required by the European Court of Human Rights. We call for support to those in Turkish society who refuse this exploitation of justice and call on the Turkish government and its institutions to respect international and European law and the European Convention on Human Rights.
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Procès Kobané en Turquie : un échec pour les droits de l’homme
Jeudi 16 mai, 24 condamnations ont été prononcées par la justice turque, sanctionnant les dirigeants politiques du HDP (parti pro-kurde). Les peines allant de 9 à 42 ans d’emprisonnement constituent un acharnement judiciaire injustifié qui n’a qu’un seul objectif : faire taire l’opposition à Erdogan.
Ce processus est le résultat d’une stratégie d’incrimination montée de toutes pièces à la suite de l’appel légitime à la solidarité du HDP envers les Kurdes et les Syriens de Kobané, assiégés par Daesh entre 2014 et 2015.
Nous appelons toutes les démocraties à condamner ce traitement injuste dans les termes les plus fermes possibles.
La Cour européenne des droits de l’homme a également dénoncé à plusieurs reprises ce type de méthode, condamnant la Turquie et lui ordonnant de libérer au plus vite les personnes condamnées.
Dans ce contexte particulièrement préoccupant, nous réaffirmons notre appel à la libération immédiate de Selahattin Demirtas, Figen Yüksekdag et de tous leurs camarades injustement condamnés, comme l’exige la Cour européenne des droits de l’homme. Nous appelons à soutenir ceux qui, dans la société turque, refusent cette exploitation de la justice et appelons le gouvernement turc et ses institutions à respecter le droit international et européen ainsi que la Convention européenne des droits de l’homme.